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Que penser de la formation professionnelle ?

Que penser de la formation professionnelle ?

Si bon nombre des dispositions de la loi sur l’avenir professionnel sont entrées en vigueur le 1er janvier, il est intéressant de voir ce que les Français avaient pensé jusqu’à présent sur l’accès au savoir dans le milieu professionnel. Comme le montre cette infographie d’Elan des Talents, un blog émanant du groupe Apicil, nos compatriotes regardent la formation professionnelle est plutôt critique. Cela changera-t-il avec la réforme actuelle de la formation ?

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Un désir de former très réel

Une figure essentielle de cette infographie : 99% des Français pensent qu’il est important de s’entraîner tout au long de la vie. En tant que révolution numérique aidant, nos compatriotes ont clairement compris que le modèle de l’employé exerçant la même profession toute sa carrière (peut-être dans la même entreprise) sans avoir besoin de formation, ou peu, appartient au passé. Comment ne pas se rendre compte que la formation devient décisive face à l’évolution de plus en plus rapide des métiers, une étude même affirmant que 85 p. 100 des emplois en 2030 n’existent pas aujourd’hui ?

Un autre enseignement, 59% des Français disent avoir suivi un ou plusieurs cours de formation au cours de leur carrière. Notez que nous trouvons parmi les formations les plus demandées, selon cette infographie :

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  • IT (66%),
  • Anglais (54%),
  • économie et affaires (44 %)
  • Langues autres que l’anglais (39 %).

Mais si la majorité des Français se sont déjà formés au cours de leur carrière, ce chiffre ne doit pas cacher une réalité dénoncée tant par les salariés que par les experts : l’accès à la formation n’est pas équitable en France et varie selon l’entreprise, le contrat de travail est bien d’autres critères (par exemple l’âge).

Inégalités en matière d’accès à la formation professionnelle

Plus de la majorité des Français (55 %) estiment que la formation professionnelle ne répond pas à leurs attentes. Plusieurs chiffres cités dans l’infographie expliquent ce phénomène :

  • Près de six français sur dix les personnes (57 %) se sentent mal informées de la formation professionnelle.
  • L’ accès à la formation n’est pas égal d’un statut à l’autre (66 % des cadres formés en 2017, contre 13 % des travailleurs)
  • L’ accès à la formation est réservé d’abord aux salariés des grandes entreprises (55,9 %), puis aux entreprises de taille intermédiaire (49,8 %) et, enfin, uniquement aux PME (15,6 %).

On ne peut s’empêcher de penser, dans ce contexte, que la loi sur l’avenir professionnel vise à répondre à cette frustration de nombreux Français en matière de formation. Il convient de rappeler que l’objectif annoncé de cette loi est de donner à chacun la « liberté de choisir son avenir professionnel ».

Au-delà des nombreux changements organisationnels concrets en cours (financement de la formation, rôle de régulateur de l’agence France Compétences, disparition des OPCA en faveur des OPCOS, abondance de CPF en euros…), le droit Avenir professionnel ne se concentre pas sur la formation elle – même, mais sur les individus et leurs besoins d’acquérir de nouvelles compétences. Il y a des changements terminologiques qui ne sont pas trompeurs : aujourd’hui, les gestionnaires de la formation sont appelés « gestionnaires de la formation et du développement des compétences ». De même, nous ne parlons plus d’un plan de formation depuis le 1er janvier 2019, mais d’un plan de développement des compétences. Un nouveau cours est prévu, mais il faudra le suivre pour changer la vision française de la formation professionnelle.

Avec la loi sur l’avenir professionnel, l’un des principaux défis des services de formation sera de mieux répondre, mieux que par le passé, aux besoins des organisations et à l’acquisition de compétences jugées utiles par les employés eux-mêmes pour leur avenir. Une condition préalable au renforcement de la relation entre l’entreprise et ses collaborateurs et à leur permettre de progresser ensemble.

Source : Elan des talents

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Avec la loi sur l’avenir professionnel, l’un des principaux défis des services de formation sera de mieux répondre, mieux que par le passé, aux besoins des organisations et à l’acquisition de compétences jugées utiles par les employés eux-mêmes pour leur avenir. Une condition préalable au renforcement de la relation entre l’entreprise et ses collaborateurs et à leur permettre de progresser ensemble.

Source : Elan des talents

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