Études et petit boulot : réussir l’équilibre sans s’épuiser

Avoir un job à côté des études, ce n’est plus l’exception. Pour beaucoup d’étudiant·es, c’est une nécessité. Selon l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE), près d’un·e étudiant·e sur deux travaille en parallèle de ses études, souvent dans la restauration, le commerce ou le soutien scolaire. Dans la majorité des cas, ce travail n’a aucun lien direct avec leur cursus universitaire, ce qui complique d’autant plus l’organisation quotidienne.

Enchaîner les cours le jour et les heures de caisse ou de service le soir ? Cela peut fonctionner un temps… jusqu’à ce que la fatigue, le stress et le manque de concentration s’installent. Heureusement, avec les bons réflexes, ce double rythme peut devenir plus vivable – voire enrichissant.

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Connaître ses limites (réelles)

L’erreur la plus fréquente : se surestimer. Travailler « un peu à côté » semble faisable… jusqu’au moment où tout coince. Fatigue chronique, retards dans les cours, frustration. Ton emploi du temps n’est pas extensible à l’infini.

Conseil : Pendant une semaine, note tout ce que tu fais et combien de temps tu y passes : cours, révisions, travail, trajets, pauses. Tu sauras exactement ce que tu peux encore ajouter – ou non – à ton planning.

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Poser des limites claires – aux autres, mais aussi à soi-même

Être flexible ne signifie pas être disponible en permanence. Et pouvoir choisir ses horaires ne veut pas dire tout accepter. Apprendre à dire « non » fait partie de la maturité professionnelle – et personnelle.

Conseil : Informe ton employeur de tes contraintes universitaires. Si tu bloques une plage horaire pour réviser, respecte-la comme un rendez-vous officiel. Et n’hésite pas à refuser un créneau si c’est trop. Mieux vaut dire non que de s’épuiser.

Réserver de vrais créneaux de travail personnel

Laisser les révisions « pour plus tard », c’est souvent prendre du retard sans s’en rendre compte. Et quand on travaille en plus des études, ce « plus tard » devient très rare.

Conseil : Planifie tes révisions comme tes heures de travail : à heure fixe, non négociables. Cela t’aide à garder le cap, même pendant les semaines les plus chargées.

Obtenir de l’aide quand on bloque sur les travaux écrits

Mémoires, exposés, rapports… Les devoirs longs sont un vrai défi quand on a peu de temps et beaucoup de fatigue. Si tu n’arrives pas à structurer tes idées ou si tu bloques à l’écrit, il existe des ressources pour t’aider.

Conseil : Des plateformes comme studytexter.fr peuvent t’accompagner dans la rédaction et l’organisation de tes travaux académiques – particulièrement utile quand tu cumules emploi et études. Tu peux aussi te tourner vers les bibliothèques universitaires ou les services d’accompagnement pédagogique.

Intégrer les pauses à son planning

Faire une pause, ce n’est pas être fainéant·e – c’est préserver son énergie. Sans temps de respiration, la concentration baisse, et l’épuisement gagne du terrain.

Conseil : Prévoyez de vraies pauses : une courte marche, dix minutes sans écran, un dîner sans ordinateur ni téléphone. Ce sont ces moments de respiration qui permettent de tenir sur la durée.

Penser aux aides étudiantes

Travailler pour financer ses études est parfois incontournable, notamment quand on vient d’un milieu modeste. Mais il existe aussi des aides : bourses sur critères sociaux (CROUS), aides ponctuelles, aides au logement (APL), ou encore soutien alimentaire et psychologique via les services sociaux universitaires.

Conseil : Renseigne-toi auprès du service social de ton établissement. Parfois, un petit coup de pouce financier ou administratif peut t’éviter d’avoir à trop travailler.

Ton équilibre compte

Étudier et travailler à la fois, ce n’est pas simple – mais c’est possible. À condition de connaître et respecter ses propres limites, de planifier intelligemment et d’accepter de se faire aider quand c’est nécessaire. Que ce soit pour organiser ton emploi du temps, avancer sur une dissertation ou simplement prendre soin de ta santé mentale, tu n’as pas à tout faire seul·e.

Et si tu sens que tu perds pied face à la charge, sache que tu n’es pas seul·e. Le service Santé Psy Étudiant propose un soutien gratuit pour les étudiant·es confronté·es au stress, à la fatigue mentale ou à l’anxiété.